Paroisse Saint Joseph
Adresse:
1 Place Saint-Joseph 67200 Strasbourg
Téléphone : 03 88 30 05 64

PERMANENCES SECRÉTARIAT
Lundi, mercredi et vendredi : 9h30 - 11h30

Survol de l’histoire de la paroisse
Saint-Joseph de Kœnigshoffen d’hier à aujourd’hui
Si la paroisse est créée officiellement le 29 mai 1899, son histoire commence bien plus tôt. Kœnigshoffen fait partie jusque-là de la paroisse Saint-Jean, tout comme la Montagne-Verte et l’Elsau. Envisagé dès la fin des années 1850, un premier lieu de culte, provisoire, est hébergé dans une salle de classe de l’école des Romains, en 1890, avant la construction de l’église, consacrée en 1901.
Très vite, la jeune paroisse, sous la conduite de son curé, Aloyse Rohmer (1900-1924), et de ses deux vicaires, s’organise autour de divers mouvements, notamment la création du Cercle sportif Saint-Michel avec plusieurs sections, gymnastique, théâtre, musique, tandis que, à l’initiative du clergé, est fondée une caisse mutuelle de dépôts et de prêts. Deux sœurs gardes-malades arrivent en 1906 et on se mobilise pour la construction d’un foyer paroissial qui retardé par la guerre, est inauguré en 1920. Pour son financement, naissent les « Jeux de la Passion », spectacle religieux, proposé pendant le Carême et qui sera représenté 334 fois jusqu’en 1970. En 1910, est ouverte l’église Saint-Arbogast pour la Montagne-Verte et l’Elsau qui continuent de relever de la paroisse Saint-Joseph jusqu’en mai 1914.
En 1927, l’église Saint-Joseph, à la demande du curé, Antoine Rapp (1924-1948), est érigée en pèlerinage pour le diocèse par Mgr Charles Ruch. Quelques années plus tard, les SÅ“urs, installées dans leur nouvelle maison, rue Saint-Joseph, créent, parallèlement à leur activité de soignantes, un ouvroir, école de couture ouverte aux femmes de la paroisse. Le ministère de l’abbé Antoine Rapp est marqué durement par la guerre ; au moment de l’évacuation en 1939, il écrit : « Le dimanche 3 septembre, le curé, le cÅ“ur gros, prit congé de sa chère église ». Mais, contrairement à bien des paroisses strasbourgeoises, Saint-Joseph n’eut pas à déplorer les tristes conséquences humaines et matérielles des alertes aériennes.Â
Le nouveau curé, l’abbé Charles Heitz (1948-1965), met tout en Å“uvre pour reprendre « la Passion », dont les représentations avaient été interdites pendant la guerre. Au lendemain de ce conflit mondial, KÅ“nigshoffen connaît un très fort développement avec notamment la Cité SNCF et plus encore au début des années 60 avec le nouveau quartier du Hohberg. Etape marquante pour la paroisse-mère, la paroisse Saint-Jean-Bosco va y naître dans un contexte très tendu, pauvre en charité chrétienne. Les tractations s’étendent entre 1963 et 1965, année où le curé Heitz prend sa retraite.Â
Son successeur, l’abbé Joseph Risch (1966-1995) exercera le plus long ministère à Saint-Joseph et il est le dernier à être secondé par deux vicaires pour finir avec seulement un « vicaire du dimanche ». Les changements introduits dans la liturgie par le Concile Vatican II apportent avec eux leur lot de nouveautés : autel face au peuple, messe dominicale anticipée, équipe liturgique, chorale des jeunes. Parallèlement à d’importants travaux à l’église (remplacement de l’orgue, rénovation du chauffage, nouveau carillon de cinq cloches), la paroisse, confrontée à l’obligation d’une mise aux normes de sa « Maison des Œuvres », opte pour la construction d’un nouveau foyer paroissial, chapeauté par l’Association d’Education Culturelle et Sportive Saint-Joseph (AECL) et inauguré en 1971. Deux ans après avoir fêté son jubilé d’or de prêtrise, l’abbé Joseph Risch part à la retraite en 1995.
C’est l’abbé Alain Donius (1995-2001) qui lui succède. Un vicaire et des séminaristes stagiaires vont de seconder, tandis que la paroisse s’apprête à célébrer le centenaire de son église. De gros travaux de restauration et de transformation sont entrepris, couronnés en 2001 par une année riche en manifestations (concerts, conférences, exposition mémorielle) et une messe présidée par Mgr Joseph Doré. Tout comme du temps du curé Risch, nombreuses étaient les occasions de rassembler les paroissiens au foyer de la rue Saint-Joseph, ventes de charité, repas choucroute, vin nouveau, sous l’égide de l’AECL, la soirée carnavalesque annuelle, organisée par le Cercle sportif Saint-Michel. Fin de 2001, appelé à diriger le Mont Sainte-Odile, l’abbé Donius est remplacé par l’abbé Michel Vix qui, bientôt frappé par la maladie, dut renoncer à son ministère en 2006.Â
C’est l’abbé Philippe Rapp (2006-2019) qui lui succède ; il va être invité par l’archevêque, Mgr Doré, à partager l’église avec la communauté traditionnelle de la Croix glorieuse qui célèbre, avec ses fidèles venant de l’ensemble du Bas-Rhin, dans le rite tridentin, une cohabitation imposée parfois mal vécue par les paroissiens de KÅ“nigshoffen jusqu’en 2012, où les « tradis » se voient attribuer la paroisse Saint-Louis, en centre-ville. L’abbé Rapp, arrivé à Saint-Joseph après avoir assuré pendant un an la responsabilité du service diocésain de la communication, est assez rompu à ces techniques pour innover quant au bulletin paroissial ; à la place des pages ronéotypées mensuelles d’« En Union », il lance « Le Carillon », magazine bimestriel imprimé en couleurs, sur huit pages, par Bayard Presse. Il engage, avec l’association d’Education Culturelle et Sportive Saint-Joseph, confrontée à de nouvelles exigences en matière de mise aux normes, le processus de mise en vente du foyer ; mais il est appelé à prendre en charge la communauté de paroisses de Schiltigheim, tandis que Saint-Joseph va retrouver sa paroisse-fille, Saint-Jean-Bosco, pour entrer avec elle et avec la paroisse Saint-Benoît de Hautepierre, dans la communauté de paroisses, confiée au Père Pius Katumpkwe. Une nouvelle page d’histoire commence … Â
Au cours de son histoire plus que centenaire, la paroisse Saint-Joseph a donné quinze prêtres, diocésains et religieux, à l’Eglise, depuis Pierre Schiff, né en 1914 et ordonné en 1938, à Cyrille Lutz, ordonné en 2011.
